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2010-12-29

2010-12-05

Titre : Trois étapes fondamentales pour mieux négocier

La négociation = un processus précis et structuré :

1) Comment bien se préparer ?
- Se définir un objectif très précis – savoir ce que l’on veut (EGO)
- Identifier les enjeux en cas de désaccord
- Analyser la partie adverse
- Comprendre le principe de l’échange (Idéal – Limite – Souhaits - Concessions)
- Avoir un ordre du jour très précis

2) Comment conduire la négociation ?
- Créer une atmosphère favorable
- Savoir établir ses positions et identifier celle de l’autre partie
- Savoir écouter et identifier les signaux verbaux ou non verbaux (NON EGO)
- Savoir résumer et faire des suspensions de séance
- Savoir faire des propositions et savoir y répondre (NEGO)

3) Comment clore la négociation
- Savoir identifier le bon moment pour conclure
- Etre très précis et spécifique
- Savoir obtenir l’accord en échange d’une dernière concession mineure
- S’adapter aux règles et coutumes de la partie adverse
- S’assurer du niveau de satisfaction de la partie adverse

Prenez la parole en public sans stress !


Vous devez animer une réunion, une conférence ou une table ronde ? Voici quelques conseils à suivre pour gérer votre appréhension, réussir votre intervention et faire bonne impression !

Seul ou à plusieurs, une prise de parole en public se prépare. Comment réussir son entrée ? Que faire pour être à l'aise et éviter le trac ? Comment laisser une bonne impression au public ? Quelles sont les erreurs à éviter à tout prix ? Voici quelques conseils qui peuvent faire la différence !

1) Réussir l’entrée et la sortie

L’entrée :
Lors de votre entrée en scène, quel que soit le lieu, ayez l'air conquérant. "Dès le départ, il faut capter l'attention de l'auditoire, être percutant, surprenant en donnant un chiffre, un message clés, une citation." Certains optent pour un « mini show », voire un sondage à mains levées auprès de leur auditoire.

La sortie :
De la même manière, il faut conclure votre intervention avec un message fort. Pour cela vous pourrez utiliser l'humour, une information importante ou une question clé par exemple. "N'hésitez pas à provoquer les applaudissements en missionnant votre hôte s'il le faut". Souvent le cadre formel intimide les gens. "A la fin de la communication, il est bon de laisser une empreinte en donnant une adresse email, votre blog… etc." Vous pouvez également donner un rendez-vous (une conférence, un salon…) ou un document qui résume de ce que vous avez abordé lors de votre intervention.

2) L’interactivité avec votre public

Le jeu des questions-réponses est souvent délicat ; trop souvent suivi d'un blanc dans le public, et l'absence de question peut être frustrant. Si votre suggestion n'est pas assez accompagnée, mettez-vous d’accord avec une personne (par exemple l'organisateur de l’événement) qui peut initier la première question.
Vous pouvez également lancer vous-même l'échange : "La première question est toujours difficile, alors on passe à la seconde", ou encore "Une des questions que l'on me pose souvent est…" Ainsi, préparez à l'avance la première question à lancer en cas de besoin, et aussi la réponse à la question à laquelle vous ne pouvez pas répondre, notamment si elle est embarrassante.

3) Préparez soigneusement votre intervention

Première étape, repérez les lieux et ses contraintes. Exigez des précisions sur le lieu où vous intervenez (salle de congrès, amphithéâtre…) et scénarisez ce qui va se passer. Prenez vos marques. La salle est-elle immense ou petite ? Modulable ou pas ? Comment porte la voix ? Quels sont les équipements techniques ? Serez-vous à la même hauteur que le public ou sur une scène ? En effet, chaque lieu à ses propres contraintes. Par exemple, un studio de télévision limite votre espace et vous ne pouvez pas bouger comme vous le souhaitez.

Savoir se préparer, c'est aussi s'appuyer sur des supports visuels : vidéo, PowerPoint, objets mis en scène… Pour la vidéo, assurez-vous que tout le monde peut la visionner. Inutile d'exclure une partie du public. "Pour le PowerPoint, associez une diapositive à une idée force. Consacrez deux à trois minutes maximum par diapo." Evitez l'improvisation ou tout autre changement de dernière minute qui pourrait vous déstabiliser.

Enfin, tirez parti de l'environnement. "Si vous êtes plusieurs intervenants, recueillez des informations sur les autres, ceux qui passent avant et après vous : Qui sont-ils ? Quels sont les sujets abordés ? Quels sont les modes d'intervention ? Vous pourrez ainsi rebondir sur ce que votre prédécesseur aura dit et éviter la redite."

4) Les pièges et erreurs à ne pas commettre

Lire vosaides visuels ou votre PowerPoint !

Au contraire, "ces derniers doivent se limiter à quelques mots clé, idées force mais c'est ensuite à vous de les commenter et leur apporter une valeur ajoutée"
Très important : 1 idée clé par diapositive. L’utilisation d’images fortes qui illustreraient vos propos est intéressante. Ne pas oublier que les gens retiennent mieux les images (illustrations, photos…) que les textes…

Apprendre « par coeur », et risquer de paraître peu naturel !

Tourner le dos au public. Ne pas oublier que vous parlez aux gens !

Ignorer une partie de la salle ou son public. En effet, nous avons tendance à avoir le même angle visuel. Regardez les premiers rangs comme les derniers rangs. Si vous êtes filmé et diffusé sur grand écran, regardez le cameraman, de façon à donner le sentiment à chacun que vous les regardez. Ainsi, vous aurez un meilleur contact avec votre public.


Employer un jargon incompréhensible, sans l'expliquer ; Personne n'osera vous interrompre pour vous demander cette explication !

Entamer son intervention sans avoir été présenté. Prenez le temps de parler à la personne qui va vous présenter, transmettez-lui ce que vous souhaitez qu’elle dise (nom, fonction, mission…) Cela permet de « briser la glace »…

Poursuivre son intervention sans tenir compte du degré d'écoute de son public.

5) Gérer le trac avant et pendant

Le trac est une manifestation physique normale. "En général, il se dissipe dans l'action réelle. Cependant, il peut parfois causer des trous de mémoire voire paralyser." Pour y remédier, (au moins partiellement), le mieux est tout d'abord de maîtriser son sujet d'intervention, connaître le lieu, l'environnement, le public.

L'émotion assèche la bouche : prévoyez un verre d'eau à portée de main et désaltérez-vous régulièrement.

La respiration : Pratiquez la respiration abdominale !
La respiration est innée, et pourtant, la plupart des adultes pratiquent une respiration superficielle située uniquement au niveau de la poitrine. Il suffit de poser les mains sur le ventre et la poitrine pour s’apercevoir que, trop souvent, seule la poitrine monte et descend. En abaissant le diaphragme, la respiration abdominale permet d’augmenter considérablement (jusqu’à 70 %) l’absorption d’oxygène dans les poumons, le sang et le cerveau.

Se pratiquant par le nez, la respiration abdominale devrait former un mouvement de vague partant du ventre à l’inspiration et montant graduellement vers la poitrine, puis redescendant
vers le ventre à l’expiration. Sans pression ni effort, cette vague apporte un souffle riche et profond qui peut être ressenti jusqu’au sommet des poumons, sous les clavicules.

Il est plus facile de saisir la méthode en s’allongeant sur le dos, en posant une main sur le ventre et l’autre sur la poitrine, et en exagérant le mouvement d’expiration les premières fois. Quelques essais erreurs sont du parcours, mais une fois l’astuce saisie, c’est pour la vie !

Exercices pratiques (à faire régulièrement) :

1) Avant d’inspirer, expirez entièrement l’air de vos poumons en rentrant bien le ventre. Rentrez-le au point de sentir les abdominaux, comme si vous souhaitiez qu’ils touchent le dos. Attendez que le besoin de respirer se fasse sentir.

2) Juste avant d’inspirer, relâchez le ventre d’un seul coup, et tout de suite, inspirez doucement par le nez en sentant votre ventre se gonfler. Cherchez à pousser votre main avec votre souffle. L’inspiration doit monter graduellement du ventre vers la poitrine, qui se gonfle légèrement à son tour. Attention de ne pas forcer mais bien de recevoir l’air en gonflant le ventre ou la poitrine.

3) Finalement, toujours par le nez, expirez en relâchant d’abord la poitrine et en rentrant à nouveau le ventre. Avec la pratique, votre respiration se fera plus basse. Répétez 10 fois de suite, avant de prendre la parole en public.
Entraînez-vous plusieurs fois par jour, au bureau, dans la circulation, partout.

Prenez conscience que vous ne respirez pas que de l’air, mais de l’énergie vitale. Dites-vous que cette énergie qui emplit vos poumons est la même qui anime chaque cellule de votre corps. Marchez la tête haute, les épaules redressées, le dos droit et la poitrine dégagée.

Toujours par le nez, inspirez lentement et naturellement dans l’abdomen. Discrètement, au travail ou en marchant dans la rue, inspirez les qualités que vous souhaitez acquérir : force, courage, patience, tolérance, créativité, paix, amour, etc.

En expirant, expirez aussi les toxines, le stress, les tensions, les peurs, la maladie, les faiblesses et les défauts qui vous habitent.

Demeurez dans cet état d’esprit aussi longtemps que vous le souhaitez et le pouvez, plusieurs fois par jour.

Enfin, avant de prendre la parole en public, favorisez la pratique en participant à des tables rondes où le risque est partagé et en assistant à des présentations où vous observerez ce que font les autres et ce que vous feriez à leur place.

Et si vous êtes "bloqué", contactez-moi :-)

2010-11-10

Devenez Conférencier Professionnel - viadeo.com/s/SbAVN

2010-09-23

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2010-09-14

Launch of the new AmCham training catalog in Strasbourg on October 20 http://ping.fm/Z8u16

2010-08-20

Comment négocier une augmentation de son salaire, Management et Communication : vidéo DVD à télécharger http://ping.fm/16st2

2010-08-15

Comment prendre la parole sans stress à l'improviste
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"How to no longer live on planet Hurt" Download the manuscript here http://ping.fm/7JKym
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2010-07-14

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2010-07-12

2010-07-04

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2010-07-02

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2010-06-23

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2010-06-19

2010-06-18

Devenez conférencier professionnel !pour la 1ère fois en France Steve Siebold du 28-30 sept à Strasbourg http://ping.fm/EsANR
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2010-06-13

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2010-06-08

2010-05-27

Les talents et les innovations du Devcom : Les trucs et astuces pour faire entrer votre PME dans un grand r�seau de distribution !

Venez nombreux au Dev'Com Alsace mardi prochain au palais de la musique et des congrès de Strasbourg ! Entrée gratuite

From: http://ping.fm/pcQBq
Salon du développement commercial et de l'innovation en Alsace le 1er juin www.devcom-alsace.com c'est gratuit !
http://ping.fm/rtdqD

2010-05-22

2010-05-16

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Meet the pros at the next NSA convention in Orlando! I will help you plan negotiations with speaker bureaus and clients, add value rather than reduce your speaking fees, and get past the word “no”

2010-05-15

http://ping.fm/1jrX1
Apportez votre témoignage au Dev'Com Alsace www.devcom-alsace.com/forum/forums.php?id_event=684&id_forum=496&prog=ok&accueil_forum=ok&newgab=y

2010-04-17

http://ping.fm/e0MqA écoutez, c'est sur la négo et c'est instructif !

2010-04-13

Register now in Strasbourg, France Sept 28-30 http://ping.fm/72dxx
Change of agenda for the Bill Gove Speech Workshop in France http://ping.fm/rm0oQ

2010-02-14

Prochain challenge "elevator pitch" à Strasbourg http://ping.fm/jtYdO

2010-02-08

Rendez-vous le 9 février à 18h maison des entreprises à Schiltigheim
http://ping.fm/jjhf2
Tous les alsaciens se retrouvent sur le site www.ambassadeurs-alsace.com !

2010-01-30

Comment trouver un job avec LinkedIn

Le fait que certains recruteurs plus innovateurs l’utilisent maintenant comme source unique d’identification de nouveaux candidats vous oblige pratiquement à y investir un peu de temps. Le recrutement a toujours impliqué une variante très forte de “réseautage”, ce “réseautage” est de nos jours rendu tellement plus efficace grâce à LinkedIn que vous seriez un peu “has been” de ne pas en profiter.

Suite à la lecture de plusieurs articles sur ce sujet, je me permets de vous résumer ici certains points importants à considérer dans votre stratégie de gestion de carrière avec le réseau social de LinkedIn. Une chose est évidente, LinkedIn est LE réseau social de type “professionnel” qui est en plus forte croissance. Il devient quasi-impossible de ne pas l’utiliser car vous risquez de passer pour un illettré des réseaux sociaux si vous ne le faites pas.

  1. Vous avez maintenant un “online branding” (votre image de marque online) ou encore votre “réputation” sur Internet. Et oui, et vous devez vous en charger ! Votre profil sur LinkedIn sera consulté par plusieurs milliers de personnes, assurez-vous d’y présenter vos réalisations importantes et n’y faites rien à la légère. À ce titre, si vous avez des pages dans Facebook ou autre outil moins “professionnel”, souvenez-vous que n’importe qui peut la consulter…
  2. LinkedIn vous permet de demander des recommandations de la part de vos contacts. Il ne faut cependant pas en abuser, mais de “bons mots” dans votre profil écrits par des ex-patrons ou ex-collègue ne peuvent pas nuire tant qu’ils sont sincères. Il est d’ailleurs suggéré d’en écrire à propos de vos contacts. Il faut savoir donner pour recevoir !
  3. N’ayez rien à cacher. Vos contacts peuvent être vus par tous les gens dans votre réseau qui sont avisés concernant vos ajouts récents. Si soudainement vous ajoutez plein de recruteurs, un collègue de travail (votre patron) pourrait s’en rendre compte… Tout dépend de votre stratégie !
  4. Répondez aux questions de votre réseau. LinkedIn permet de poser des questions aux membres de votre réseau. Ceci permet de démontrer votre expertise tout en étant utile à votre réseau. Utilisez la fonction JobInsider. Vous pouvez la télécharger, c’est gratuit et ça vous avise quand des gens de votre réseau recrutent.
  5. Intégrez-vous si possible au réseau de votre futur employeur potentiel et allez valider son profil LinkedIn, vous pouvez toujours apprendre quelque chose d’intéressant à son sujet ou répondre à des questions que vous n’avez pas osé demander.
  6. Si vous êtes du genre (ou dans l’obligation) à manipuler votre cv au niveau des dates, soyez prudent car c’est plus difficile dans un réseau public. Votre futur employeur pourrait aller comparer LinkedIn avec le cv envoyé.
  7. Ayez un profil complet et précis avec des informations pertinentes. C’est votre vitrine. Expliquez vos réalisations dans chaque emploi, détaillez vos études.
  8. Reprenez contact avec le maximum d’anciens collègues, ça multiplie vos chances d’entendre parler d’opportunités d’emploi.
  9. Comparez-vous en faisant une recherche sur votre titre professionnel ou une partie (ex : assurance qualité). Vous trouverez des gens qui ont la même expertise et vous verrez où ils travaillent et quels postes ils occupent
  10. Derniers conseils : investissez-vous et soyez disciplinez. Il faut prévoir un minimum de temps (30 minutes pour commencer?) et passez du temps dans votre compte à chaque jour (au minimum 45 minutes sur tous vos réseaux sociaux, c’est les statistiques des experts en la matière pour un maximum d’efficacité !) .

Pour ceux qui veulent lire davantage sur la question, voici quelques suggestions de lectures :

2010-01-12

SAVOIR NEGOCIER SON SALAIRE !


Christine Morlet Professional Speaker Negotiating Without Stress

SAVOIR NEGOCIER SON SALAIRE


I. Négocier le salaire lors de votre recrutement
Les recommandations à respecter :


Recueillir au préalable des informations sur l'entreprise

Ces informations sont nécessaires pour être capable d'évaluer ce que l'entreprise peut vous offrir. Renseignez-vous sur le chiffre d'affaires de l'entreprise, sa croissance, ses perspectives d'avenir dans le secteur, les salaires pratiqués par ses concurrents directs, la grille de salaires présente dans la convention collective.

Se renseigner très précisément sur le poste

Vous devez en savoir le plus possible sur le poste qui vous est proposé, la description des différentes tâches, le rythme de travail à soutenir, les responsabilités…. Ainsi vous serez plus à même de justifier le salaire que vous demandez.

Connaître et évaluer votre propre potentiel

Posez-vous la question "combien valent mes compétences et mes expériences ?". Vous devez être capable de répondre à cette question avant votre entretien et avant de proposer une négociation. Il est préférable de se renseigner auparavant sur les salaires habituellement accordés pour ce type de poste.
Vous trouverez ces informations auprès d'associations professionnelles, de la presse spécialisée, des services publics de l'emploi et bien évidemment en regardant les salaires proposés dans les offres d'emploi.

Votre expérience, vos compétences et votre niveau de responsabilités sont des paramètres qui peuvent faire osciller la fourchette salariale proposée.

Attention toutefois de ne pas donner un chiffre au hasard, car vous devez justifier vos prétentions.

Ne jamais débuter l'entretien par le thème du salaire

Il ne sert à rien de perdre votre temps et de dépenser votre énergie pour négocier un salaire si vous n’êtes pas celui qui a été choisi pour le poste. Cela ressemble à la discussion sur la taille d’un diamant pour une bague de fiançailles avant même qu’une demande en mariage ne soit faite.
Si vous pensez que vous devez connaître la fourchette de salaire prévue avant d’investir du temps et de l’énergie pour obtenir le poste, vous risquez de passer à côté d’une bonne opportunité, pour une mauvaise raison.
Sachez que la plupart des employeurs ont toujours la possibilité de négocier s’ils vous désirent vraiment. Ainsi, si le poste est annoncé à 50 000 Euros, vous pouvez probablement obtenir plus. Vous ne savez pas ce qui peut survenir et vous avez toujours intérêt à tenter votre chance.

Évidemment, si vous visez un salaire de 100 000 Euros alors que le poste est à 50 000, les choses risquent d’être assez difficiles :

- soit vous n’avez pas suffisamment poussé vos recherches ;
- soit un élément extérieur empêche le processus de bien se dérouler.

Un principe de base : n'abordez le salaire qu'en fin d'entretien. La première partie de l'entretien doit rendre votre candidature " irrésistible ", vous devez d’abord aborder les points qui plaideront en votre faveur.

C’est uniquement quand tout a été pratiquement décidé et que vous êtes sûr (à 95 %) que l’organisation ou la société souhaite vous embaucher, que vous pouvez entamer ce type de négociation.

La question du salaire est généralement abordée en premier par le recruteur.
Toutefois, si le recruteur vous demande vos prétentions salariales, fournissez une fourchette de rémunération avec une marge de manœuvre de 30%, dont l'extrémité la plus basse demeure tout de même acceptable pour vous.

La plupart des employeurs ont souvent pour habitude de demander aux candidats, en tout début d’entretien, quelles sont leurs prétentions salariales.

Parfois, ils le font même avant l’entretien sur des formulaires standard. Il s’agit, coûte que coûte, de ne pas répondre à cette question.

Dites, par exemple, que vous préféreriez discuter dans un premier temps des responsabilités, des objectifs et des tâches du poste.

Si votre interlocuteur vous précise que l’annonce de vos prétentions de salaire constitue une condition sine qua non à la poursuite des discussions, annoncez une fourchette très large (plus ou moins 30 %).

Avant de la mentionner, dites à votre interlocuteur que vous allez lui annoncer 2 chiffres et que vous pourrez réduire votre écart quand vous connaîtrez les détails du poste, à savoir :

- les responsabilités ;
- l’aspect hiérarchique ;
- les possibilités de promotion ;
- les possibilités de formation.

Si, au cours de l’entretien, on vous demande quelles sont vos prétentions de salaire, répondez : « Merci beaucoup pour votre question. Dois-je comprendre que vous venez de me faire une proposition ferme d’embauche ? »

- si la réponse est « Non », répondez qu’il vous semble un peu prématuré d’entamer les négociations. Faites-le avec le sourire sans froisser votre interlocuteur ;
- si la réponse est « Oui », demandez à votre interlocuteur de transformer sa « proposition » en « offre » en lui associant un salaire.

Si l’on vous demande de citer votre salaire actuel ou le dernier, évitez de répondre à cette question.

Trois solutions sont possibles. Dites par exemple :

- « J’ai avec mon employeur actuel/précédant un « gentleman’s agreement » selon lequel je ne suis pas censé communiquer mon salaire à des tiers. »
- ou « Mon salaire actuel/précédent se situe dans une fourchette de X Euros à Y Euros. C’est précisément ce que je recherche. »

- ou « Je vous indiquerai mon salaire actuel/précédant après avoir négocié avec vous mon salaire pour le poste à pourvoir. Si je vous l’annonce maintenant je ne me comporterai pas en bon négociateur. Or, précisément vous m’avez dit qu’il fallait l’être pour ce poste ! »

Vous pouvez également calculer vos prétentions de salaire en évaluant votre future contribution dans le poste à pourvoir, en la mesurant en termes :

- d’augmentation des gains ;
- et/ou de diminution des coûts ;
- et/ou d’évitement d’erreurs.

Demandez alors un pourcentage de cette contribution.

Si l’on vous répond que cette façon de procéder n’est pas utilisée dans l’organisation/société, demandez alors quelle est la leur.
Si elle possède des courbes indiquant la fourchette pour le poste à pourvoir, demandez alors qu’on vous la communique (vous avez déjà annoncé votre point de vue, à eux de le faire).

Si on vous la communique, répétez alors à voix haute le chiffre le plus haut et restez silencieux. Le silence fait monter les enchères. Cette technique dite la "technique de l'Echo" est un procédé couramment utilisé par les professionnels de la négociation. Elle consiste à reformuler brièvement les propos de votre interlocuteur, et à garder le silence … Ainsi, si vous estimez que le montant du salaire proposé est insuffisant, vous répétez ce chiffre et vous restez silencieux pendant 7 à 8 secondes. Votre interlocuteur, gêné, se sentira alors obligé de justifier son choix.

En cas de refus de négociation de salaire, essayez de négocier d'autres avantages (Stock options, primes, formations professionnelles, calendrier d’une promotion…)


Les principes de la négociation

Le dialogue

La négociation passe essentiellement par le dialogue. Lors de l'entretien votre rôle est complémentaire de celui de votre recruteur.
Discutez, en cherchant à comprendre les intérêts et les motivations de votre interlocuteur afin de négocier ce qui est important pour eux en échange de ce qui l’est pour vous !

Convaincre

Vous connaissez vos différents atouts (compétences, qualités, expériences, disponibilité…), n'hésitez pas à les faire valoir en donnant des exemples précis pour pouvoir négocier au plus juste votre futur salaire.

Soyez pragmatique et présentez-vous comme une source de profit pour l'entreprise. Plus vous avancerez de chiffres, plus vous serez convaincant. Quel que soit votre métier, n’hésitez pas à parler de vos expériences passées en avançant des chiffres et des résultats quantifiables.

S'adapter à l'interlocuteur

Renseignez-vous au préalable sur se qui se pratique généralement dans votre profession. Mais aussi dans les entreprises sollicitées : quels sont les salaires ? Quelles sont les conditions de travail…

Négocier son salaire (par exemple quand on est jeune diplômé) peut être une étape difficile à surmonter, voire illusoire. Pour vous aider, il existe des grilles de salaires.

La négociation est réellement possible quand l'expérience professionnelle et les diplômes sont vraiment significatifs, dans les limites des possibilités de l'entreprise.

Sachez également vous « synchroniser » avec votre interlocuteur. Afin d’optimiser la communication, adoptez une posture physique, un rythme de paroles, un ton de voix proches du sien.

2 : Négocier une augmentation de salaire


Pour pouvoir négocier votre augmentation de façon optimale, vous devez également respecter certaines règles :

Choisir le moment propice

Les moment les plus opportuns pour pouvoir bénéficier d'une augmentation de salaire sont certainement :

- celui qui suit votre évaluation, favorable évidemment. Dans certaines entreprises un entretien annuel a lieu pour chaque salarié. Il convient également d’anticiper les choses si vous pensez que votre évaluation n’est pas favorable.
- Il est conseillé tout de même d'attendre au minimum 6 mois d'ancienneté avant d'espérer une augmentation à moins que celle-ci n'ait été prévue dans votre contrat de travail à l'issue de la période d'essai.

- A l'occasion d'une surcharge importante de travail ou d'une réussite remarquable de votre part.

- Lorsque les résultats de l'entreprise sont confortables.
Certaines périodes sont à éviter : négociation de budget, bilan comptable….

Documentez soigneusement les éléments à faire valoir


Votre demande d'augmentation doit être fondée sur des arguments factuels solides. Préparez des exemples précis montrant en quoi votre présence a profité à l'entreprise, ou justifiant des objectifs atteints et validés.
Pour optimiser votre argumentation, utilisez les critères avec lesquels votre employeur évalue le rendement et renseignez-vous sur les différents types de réalisations qui comptent à ses yeux.

Ouvrez un classeur à deux faces dès votre entrée dans l’entreprise :

- 1 face où vous y rangerez toutes les réalisations plébiscitées par vos collègues, clients, fournisseurs (courriers de remerciements, félicitations, emails en votre faveur…)
- 1 face où vous y documenterez vos axes de progrès personnels en détaillant les moments où pensez que vous auriez pu mieux faire…
Ainsi, lors de votre évaluation, vous pourrez être très factuel avec des éléments datés et précis que vous pourrez présenter à votre hiérarchie.

Adoptez une attitude positive

En toutes circonstances, sachez être à la fois ferme et raisonnable. N'oubliez pas que votre but est de conclure un accord satisfaisant pour les deux parties. Employez votre énergie à trouver des solutions et à proposer un arrangement qui vous convienne, et non pas à combattre.

Evitez toute attitude conflictuelle ou agressive. Vous devez rester positif et toujours demeurer sur le plan professionnel.

Les erreurs à éviter

Lors de la négociation de votre augmentation veillez ne pas comparer pas votre salaire avec celui d'un collègue. Evitez également tout jugement de valeur sur son efficacité au sein de l'entreprise.

En cas de refus de la part de votre employeur, ne menacez pas de travailler moins. Cela démontrerait à votre employeur que vous ne tenez pas vos engagements.
Proposez-lui de fixer ensemble des objectifs professionnels précis vous concernant, et fixez ensemble une date ultérieure pour ré aborder le sujet.

Pour toute formation ou contact, appelez-nous contact@formation-negociation.com